Le format mediofondo : idéal pour te lancer dans ta première cyclosportive

Quand tu te passionnes pour le vélo et que tu commences à progresser, tu penses rapidement à t’inscrire à une cyclosportive. Pourquoi ? Parce que c’est l’une des plus belles expériences que tu peux vivre à vélo.

Une cyclosportive, c’est bien plus qu’un défi sportif : c’est un moment fort, chargé d’émotion, de passion… et d’un peu de sueur aussi. C’est l’occasion de te fixer un objectif, de te préparer sérieusement (ou de le croire très fort), et de te mesurer à toi-même sur un parcours exigeant — ou carrément épique, selon ton niveau d’optimisme.

Ce qui rend l’expérience unique, c’est aussi l’ambiance. Rouler entouré d’autres passionnés crée une énergie incomparable. Tu partages l’effort, les encouragements, les moments de galère… et parfois aussi une chambre à air ou un gel dans un moment de détresse. Et tout cela dans des décors à couper le souffle. Par leur beauté et… la déclivité de la route.

Et puis, il faut bien se l’avouer : même sans enjeu de performance, un petit esprit de compétition flotte dans l’air. Tu te prends au jeu, tu vises un chrono ou un classement, tu tentes de suivre un groupe plus rapide (parfois trop rapide, d’ailleurs). Ces petits défis ajoutent du piquant à l’aventure — et parfois une fringale monumentale à mi-parcours.

Enfin, il y a le sentiment d’appartenance. Prendre part à une cyclosportive, c’est rejoindre une communauté. À l’arrivée, la fierté est palpable, les souvenirs sont intenses, et une seule envie persiste : recommencer.

Un gros challenge

Cependant, l’idée de participer à une cyclosportive peut aussi te filer un bon petit stress. Ce genre d’événement évoque souvent des images de pelotons qui filent à 50 km/h, de longues ascensions à n’en plus finir, de compétiteurs affûtés comme des couteaux suisses, et de coureurs qui semblent n’avoir jamais entendu parler du mot « fatigue ». Tu te demandes si tu as le niveau, si tu tiendras la distance, si tu sauras gérer le stress du départ… ou si tu ne vas pas te retrouver seul(e) à rouler devant la voiture-balai.

La peur de ne pas être à la hauteur est normale — surtout quand les parcours affichent des profils dignes d’une étape du Giro. Et l’ambiance peut impressionner : dossards, puces électroniques, motos, hélicos (bon, pas toujours), ravitaillements ultra organisés… Tu te demandes si tu as signé pour une course ou pour les Jeux olympiques.

Et il y a cette bonne vieille inconnue : comment gérer ton effort sur plusieurs heures ? Que faire en cas de défaillance (autre que pleurer dans un fossé) ? Comment se placer dans le peloton sans se faire éjecter au premier faux-plat ? Quand tu découvres encore les subtilités du cyclisme sportif, ça peut ressembler à un rite d’initiation… version mollets en feu.

Heureusement, il n’y a pas que L’Étape du Tour, la Maratona dles Dolomites ou la Marmotte. De nombreuses cyclosportives proposent des formats adaptés aux cyclistes débutants ou à ceux qui n’ont pas (encore) la forme physique requise pour se lancer dans un raid alpin de grande ampleur.

En Romandie, l’UCI Granfondo Suisse et le Tour des Stations sont les événements phares de l’été. Avec respectivement 3900 et 4700 mètres de D+, ils représentent un challenge XXL. Mais tous deux proposent un parcours mediofondo beaucoup plus abordable. 

Dans cet article, nous t’emmenons à la découverte de l’UCI Granfondo Suisse, qui se déroulera le 29 juin. Avec, en prime, un concours pour gagner ton dossard!

UCI Granfondo Suisse

Le parcours Mediofondo de l’UCI Granfondo Suisse, au départ de Villars-sur-Ollon, représente un équilibre parfait entre accessibilité et challenge. Ni trop long, ni trop technique, il t’offre une immersion authentique dans l’univers des cyclosportives, sans l’intimidation des très grandes distances.

Dès les premiers kilomètres, tu es plongé dans le décor grandiose des Alpes vaudoises. L’ascension du Col de la Croix depuis Villars constitue un excellent échauffement : assez exigeante pour sentir l’effort, mais sans brutalité. Elle est suivie par le Col du Pillon, accessible et régulier, gravi depuis les Diablerets.

Le parcours traverse ensuite brièvement le canton de Berne en passant par la célèbre station de Gstaad, avant de traverser le Pays-d’Enhaut et d’attaquer le Col des Mosses. Ce col emblématique, rendu célèbre par les passages du Tour de France, du Tour de Suisse et du Tour de Romandie, ajoute une dimension « pro » à l’expérience, tout en restant à la portée d’un cycliste intermédiaire bien entraîné.

A l'assaut du Col des Mosses

Avant l’arrivée, tu découvriras la montée vers la Forclaz, une perle cachée de la région, avant de terminer en beauté par l’ascension finale du Col de la Croix, cette fois par son autre versant, escaladé par les coureurs du Tour de France en 2022.

Au total : 106 km et 2 600 m de D+. Ce format plus court mais rythmé est l’alternative idéale pour goûter à l’intensité d’une cyclosportive, vivre l’ambiance d’un grand événement, et relever un vrai défi — sans te lancer dans un parcours extrême. Une première expérience exigeante mais accessible, qui laisse un goût de reviens-y.

Bref, le format mediofondo de l’UCI Granfondo Suisse est idéal pour débuter dans le monde des cyclosportives ou trouver un objectif à la mesure de ta forme physique ! Alors, partant(e) ? Pour t’aider à franchir le pas, nous t’offrons la chance de gagner 2×1 dossard pour cet événement qui se déroulera le 29 juin.

Pour participer, rien de plus simple : remplis le formulaire ci-dessous avant le 4 mai à minuit. Les gagnants seront tirés au sort et informés par email à partir du 5 mai.

Bonne chance !

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