Du haut de ses 1’910m d’altitude, le Mont-Ventoux alias le Géant de Provence domine la plaine provençale. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il fasse beau, cette montagne mythique tape à l’œil de tous les cyclistes. Des gens du monde entier viennent pour l’admirer ou pour le gravir.

Quand il est caché par les nuages, on se méfie de lui…mais quand il est découvert, on le défie. S’il l’on n’est pas entrainé correctement, le Mont Ventoux se montre très exigeant. Reconnaissable grâce à sa nature calcaire, c’est le rêve de beaucoup de cyclistes. En été, on peut voir chaque jour jusqu’à plus de trois mille passionnés sur deux roues monter au sommet !

Il y a trois côtés pour arriver au sommet : Sault, Malaucène et Bedoin. Sur le papier, Sault est le plus « facile » et Bédoin le plus réputé et le plus « dur ».

Avec une pente moyenne de 7.7% depuis le bas et de 9.4% depuis le début de la montée sèche, Bedoin accueille les cyclistes les plus expérimentés: 22 km de montée et 1’594 de dénivelé positif. Jusqu’à Chalet Reynard, la route sillonne la forêt et ne donne aucun répit.

La montée depuis Malaucène, elle, fait 21km avec une pente de 7.5% de moyenne et 1’564 de dénivelé positif. Le pourcentage de la pente la plus raide est de 13%. Après une petite pause au Mont Serein, la route devient plus régulière jusqu’au sommet.

La montée depuis Sault fait 26 km avec 1’204 de dénivelé positif. La route permet d’admirer de magnifiques paysages tout en pédalant. La pente moyenne est de 4.9% et le maximum atteint les 11.9%. Pour se mettre dans la peau d’un cycliste montant par Sault, je vous propose quelques mots de Mila Combe: jeune fille de 10 ans, elle a monté, cette année pour la 1ère fois, le Ventoux par Sault.

« C’était très beau et on roulait sur les feuilles mortes. Beaucoup de cyclistes m’encourageaient et me félicitaient. J’ai pris beaucoup de plaisir à monter car il y avait même des endroits plus plats ou on pouvait relancer. Au début, j’avais un peu d’appréhension mais cela s’est vite transformé en fierté », nous confie-t-elle.

La région de Bédoin est aussi très réputée pour le VTT. Il y a énormément de chemins ludiques et très “nature”. Racines, cailloux, terre… tout y est ! En période de chasse, ne pas oublier de s’habiller avec des couleurs et de faire un peu de bruit car certains sentiers sont assez isolés. Ceux qui aiment l’aventure ont de quoi s’amuser car il trouveront vite chaussure à leur pied (ou pneu à leurs VTT 😊 ).

Evidemment, le Ventoux nous attire comme un aimant mais beaucoup d’autres choses définissent la Provence. Il y a de nombreuses routes qui parcourent la région, telles que les Gorges de la Nesque, le col de la Madeleine ou le col de la Suzette qui passent par de jolis villages aux volets mauves et aux ruelles pavées. Il y a beaucoup de produits locaux dans ces villages et, au passage, on peut même acheter du miel de Provence.

La Provence, c’est aussi beaucoup d’odeurs comme la lavande, les pins ou le thym… Beaucoup de magasins sont remplis de savons multicolores. Les producteurs nous invitent avec l’accent du sud à partager leur passion du terroir. De nombreux marchés sont au programme avec toutes sortes de produits locaux comme les olives, les lavandes, le miel, les savons…

Lily Combe

Membre de talent Romandie et de la cycling académie Valais, Lily adore le VTT. Depuis petite, elle pratique beaucoup de sport de montagne, notamment le ski alpin, le ski alpinisme et le VTT. Découvrir de nouveaux pays et de nouvelles cultures la connaît, elle qui adore voyager… Fille active dans le cyclisme, elle veut développer le sport féminin. Elle adore partager de nouvelles aventures et faire de nouvelles rencontres.

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