Belles Dolomites !

Les cyclosportives Haute Route sont devenues en l’espace de quelques années des événements incontournables pour tout cycliste amateur passionné et avide de dénivelé. Les différents tracés se déroulent maintenant sur plusieurs continents (Europe, Amérique du Nord et également Moyen-Orient et Amérique centrale en 2019). De même une formule compacte sur 3 jours (au lieu des 7 jours pour les versions longues) est venue s’insérer dans les options possibles.

 

Fin septembre, c’est l’édition de la Haute Route Dolomites qui s’est tenue autour du village de Predazzo sous une météo parfaite et à travers des paysages grandioses. L’occasion pour cycliste.ch de faire un compte-rendu de cette aventure italienne vécue à deux et de conforter l’idée que le concept mis en place au fil des années par la Haute Route est accessible à tous les pratiquants quel que soit leur objectif personnel à condition d’un minimum de kilomètres dans les jambes à l’entraînement !

 

La petite bourgade de Predazzo située à 1000 mètres d’altitude aux confins du Trentin-Haut-Adige a présenté le cadre parfait de quartier général pour les trois étapes (deux en lignes et un contre-la-montre en côte) de ce long weekend. Après les formalités habituelles d’arrivée (retrait des dossards et briefing) le jeudi soir c’est autour d’une grigliata traditionnelle que nous avons pris des forces en pensant au beau défi qui nous attendait dès le lendemain matin.

 

La première étape s’élançait de Predazzo pour se terminer au sommet du Passo Sella et il faut dire que la météo de carte postale a rendu cette journée inoubliable par ses panoramas plus beaux les uns que les autres et ses cols mythiques escaladés. Au programme de ce vendredi nous avions le 4 cols à avaler dont le Passo Lavazé et la montée finale vers le Sella. Après quelques kilomètres passés sous conduite dans un ambiance chaleureuse mêlée d’un peu d’appréhension bien compréhensible, chacun prenait son rythme à l’entame des premiers kilomètres d’ascension de la journée. Les pentes régulières et les lacets serrés se sont enchaînés tout au long de cette première étape qui permit à chacun de trouver ses marques et de prendre confiance quant à la suite du programme.

Le lendemain, samedi, tous les héros de la veille se retrouvaient à 7h30 sur la ligne de départ de Predazzo pour une deuxième étape sous un temps un peu plus couvert mais qui resta sec toute la journée. L’épouvantail du jour se nommait Passo Rolle avec ses 26 kilomètres d’ascension à gravir en guise de dernière difficulté de la journée avant la descente finale sur Predazzo. L’étape tout aussi spectaculaire que la veille nécessitait une bonne gestion de son effort car la fatigue du jour précédent pesait un peu et que le dénivelé du jour fleurtait avec les 4000 mètres positifs ! A l’arrivée heureux et apaisés que le plus gros morceau soit désormais derrière nous, il faisait bon de flâner un peu dans le village-départ au milieu des stands des exposants.

 

Dimanche matin le dernier effort à consentir résidait en la montée chronométrée de l’Alpe di Pampeago, col mythique du Giro d’Italia où Marco Pantani notamment s’était imposé à l’issue d’une étape légendaire en 1999. Les pentes effrayantes de cette ascension (5km à 12% de moyenne) clôturaient en beauté notre périple de trois jours dans ces Dolomites sauvages et préservées. Une fois la ligne d’arrivée franchie, la satisfaction de l’objectif atteint s’efface vite devant l’envie d’en découdre une nouvelle fois avec soi-même lors d’une prochaine Haute-Route sillonnant des parcours encore inconnus !

 

Toutes les infos pour vos aventures sur une Haute-Route ici : www.hauteroute.org