En tant que lecteur assidu de cycliste.ch, tu as déjà pu lire de nombreux récits sur des épreuves ultra-distances. Que ce soit pour parler des exploits sportifs de Linda ou de Tom, pour les découvertes gustatives de Svenja ou aux bons mots de Adrien et son fidèle compagnon à poil Scotty.
Dans cet article, nous allons alors nous intéresser au “mode d’emploi” du nouveau format Ultimate du Tour des Stations, décliné en version 555km et 1000km. Et ce tant pour les participants que pour les suiveurs, que l’on nomme les dotwatchers (“suiveur de points”) dans le cercle des initiés.
Formats Ultimate
Avec respectivement 17’000m et 26’000m de dénivelé positif, nous allons éviter de te lister toutes les ascensions qui se dresseront devant les cyclistes des parcours Ultimate 555 et Ultimate 1000 du Tour des Stations.
D’une part, parce que celle-ci serait aussi longue que celle des jurons du Capitaine Haddock – à retrouver ici pour les participants en manque d’idées dans les pentes les plus ardues –, mais surtout parce que le site de l’épreuve propose une vidéo de présentation pour cela:
Une chose est toutefois certaine. Au-delà du résultat, ces deux parcours mèneront des cyclistes des quatre coins du globe dans les plus beaux sites de notre pays. Grosse Scheidegg, Belvédère de la Furka ou encore Tremola sont au programme de l’Ultimate 1000.
Quant aux participants de l’Ultimate 555, ils traverseront notamment le Chablais avec une vue grandiose sur les majestueuses Dent du Midi ou encore le peu connu Col de la Malvoisie. Bref, des paysages qui sauront apaiser le picotement dans les jambes fatiguées des ultra-cyclistes.
Semi-autonomie
La spécificité de ces formats Ultimate est la présence de Reboost Stations. Ces bases de vie apportent un supplément de sécurité pour les participants – parler de confort dans des épreuves d’un tel calibre serait amplement surfait.
Ces zones d’assistance ont déjà conquis des novices de la discipline en leur assurant un lieu chaud et accueillant pour une halte allant de quelques minutes à plusieurs heures.
Tel un refuge alpin, ces Reboost Stations seront à la disposition des cyclistes à tout moment du jour et de la nuit avec:
- des repas chauds et froids pouvant être mangés sur place ou emportés sur le vélo pour plus tard
- un espace dodo
- des douches
- de quoi soigner les maux physiques
- et, surtout, un staff de bénévoles prêt à remonter le blues du cycliste solitaire pour qu’il reparte avec un moral au top.
C’est aussi ici que tu pourras retrouver les affaires que tu auras préparées en amont. Sois stratégique dans la préparation de tes sacs en y laissant de quoi te changer, des ravitos “conforts”, des batteries pour ton éclairage, un mot d’encouragement de tes proches. Bref, là aussi, vise à booster ton moral de toutes les façons.
Chaque base se veut semblable et pourtant très ancrée dans la culture locale de la région traversée. La fatigue aidant, les émotions qui régneront dans ces lieux seront, pour sûr, inoubliables.
De par la présence de Reboost Stations, le format Ultimate relève de la “semi-autonomie”. Cela signifie donc qu’une aide externe est autorisée à ces points du parcours, mais qu’aucun ravitaillement à la volée, passage à son domicile ou repos dans un éventuel camping-car t’attendant sur le parcours n’est autorisé.
Passer la nuit dans un hôtel ou faire réparer sa monture dans un magasin, tout comme demander de l’eau à un riverain du parcours, restent bien évidemment permis. Le principe est relativement simple: tout ce qui est accessible à l’ensemble des participants est autorisé.
Rappelons que les parcours Ultimate suivent une trace. Trace que l’on peut quitter momentanément pour les raisons explicitées précédemment et que l’on doit alors retrouver au même endroit avant de poursuivre sa route.
Derniers conseils
- Profite au maximum de la présence des Reboost Stations en y laissant un sac avec des batteries pour tes lampes, des ravitos maisons, des habits de rechange, des surprises laissées par tes proches, etc. ;
- Télécharge une carte hors connexion (Google Maps, Suisse Mobile, etc.) ;
- L’application Selecta est un must have dans ce genre d’épreuve ;
- Bancomats, abri-bus ou autres gares sont d’excellents abris de secours ;
- Envie d’un soutien externe ? Prévois une playlist collaborative sur Spotify ou autre ;
- Les cimetières ont toujours un robinet te permettant de trouver de l’eau fraîche.
Suivre l’épreuve
Chaque participant est équipé d’un transpondeur envoyant sa position toutes les 2-3 minutes. Ainsi, tu peux connaître la localisation live – ou presque ! – de ton “pote Marc qui s’est lancé dans une folie sans nom” durant ta pause-café au travail. Cela permet aussi à tes proches les plus soucieux de savoir que tu continues de rouler durant la nuit alors que la tempête approche 😅.
Le suivi te donnera également des statistiques, dont le très intéressant ratio temps en mouvement / temps de pause. Les premiers arrivants vont-ils passer au-dessus de la barre des 95% ? Pas certain pour l’Ultimate 1000, à coup sûr sur l’Ultimate 555.
Suivre des points se déplacer sur carte est vite addictif. Néanmoins, n’hésite pas à dotwatcher tes amis et à leur envoyer des encouragements sous forme de messages, de vocal, de musique ou de Story. Tu habites sur le parcours ? Descends sur ton palier pour un bref encouragement aux participants ; cela lui fera un bien fou. Les pancartes ou autres tables remplies de cake sont tout aussi appréciées.
Outre ce suivi live, cycliste.ch commentera également ces épreuves sur les réseaux. Pour ne rien manquer de tout cela, n’oublie pas de nous suivre sur Instagram et de regarder nos Stories dans la première semaine d’août.
En route les amis !
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