Col du Breithorn et découverte du Binntal en gravel

Logé dans la partie haute du Valais, le col du Breithorn (parcours du Stoneman Glaciara) ne se laisse pas facilement dompter. La montée sur une piste forestière de 10km pour un peu plus de 1300m de D+ vous donne déjà une idée de la balade… mais petit à petit on en prend plein les yeux, même si les jambes piquent de plus en plus #shutuplegs ! En automne, la forêt de sapins laisse gentiment place à des mélèzes en feu. Un peu de neige s’ajoute à ce festival de couleur pour des contrastes magnifiques. On apprécie la vue qui se dégage de plus en plus pour nous offrir un panorama incroyable. On aperçoit très distinctement le Fieschergletscher, l’Aletschhorn, mais aussi la Jungfrau et bien d’autres sommets majestueux. C’est magique !

Une fois au col, on oublie que nos cuisses ont été mises à rude épreuve ! On se retrouve à un peu plus de 2400m, dans une petite plaine aux couleurs dorées, entourée de sommets, avec une piste qui ne semble avoir été placée là que pour nous et nos gravels !

La descente sur le Binntal, se fait là aussi sur un beau chemin 4×4 avec en ligne de mire le massif des Alpes Lépontines qui fait la frontière avec l’Italie. Lorsque l’on rejoint la vallée, il est possible de faire un petit crochet pour visiter le petit village de Binn au charme romantique et préservé.

Une sortie pure plaisir gravel du début à la fin (pour les jambes et les yeux), parfaitement roulable, même pour les moins à l’aise en technique (faites-moi confiance 😉).

Les conseils de Nathalie :

-Un itinéraire qui s’inscrit assurément dans le top de mes sorties en gravel ! Ce tour ne comporte que très peu de sections bitumées, l’utilisation d’un gravel (avec un développement) ou d’un VTT est plus que recommandée. Cependant, il n’y a aucune section à marcher, il n’y a que de beaux chemins gravel agréables et pas techniques.

-Malgré une montée longue et raide, je vous recommande de faire le tour en abordant le Breithorn depuis le côté Grengiols, on apprécie d’autant plus la descente sur la vallée de l’autre côté (et je ne pense pas que cette longue montée transformée en longue descente, soit guère plus intéressante…)

-Last but not least, il y a beaucoup de mélèzes sur cet itinéraire, ils deviennent flamboyants en automne et cela sublime encore plus ce beau parcours. Si vous n’êtes pas trop impatients, attendez septembre-octobre pour y aller (attention, dès la mi-octobre il se peut qu’il y ait des parties à l’ombre gelées ou enneigées sur la montée en exposition nord).

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