Photos (c) A Swiss With A Pulse
Je ne sais pas exactement comment et pourquoi je suis devenu le testeur officiel de casques sur cycliste.ch. Je peux vous dire avec certitude que cela n’a rien à voir avec une quelconque formation en matière d’équipement de sécurité pour le cyclisme.
Cela n’a pas non plus à voir avec ma beauté photogénique lorsque je porte un casque. C’est peut-être lié au fait que j’aime écrire des commentaires honnêtes tout en essayant d’être drôle. Mais c’est surtout parce que personne d’autre ne veut le faire !
Cette fois-ci, j’ai testé donc le casque Lazer Z1 Kineticore, un casque que nous avons présenté dans cet article il y a quelques mois.
En 2022, j’avais déjà testé le casque Lazer Strada, qui utilise la même technologie Kineticore mais avec un look différent et quelques différences clés que j’aborde ci-dessous. Je vous encourage à lire l’article que j’avais écrit à l’époque car je ne veux pas me répéter ici.
Ce que j’aime
Voici ce que j’aime dans le casque Z1, et ce qui le rend différent du Strada :
1. Il est très, très léger. Il est tellement léger que j’oublie que je le porte. Au point que je vérifie régulièrement en me frappant la tête pour m’assurer qu’il est toujours là !
2. Il est confortable, encore plus que le Strada. L’avant de celui-ci est beaucoup plus plat, ce qui me gênait un peu avec une légère pression sur mon front. Le Z1, quant à lui, a une partie avant crantée et plus arrondie qui soulage ce point de pression lorsque le casque est bien ajusté.
3. Mon mari (le photographe) est souvent frustré lorsqu’il prend des photos avec moi parce que mon casque est toujours de travers. Je plaisante en disant que je dois avoir une tête asymétrique. Mais je pense aussi que j’ai tendance à desserrer légèrement les sangles de mon casque pour des raisons de confort.
Cependant, tout comme le Strada, ce casque reste droit ! Pourquoi ? Parce que je peux le garder bien ajusté à ma tête tout en étant toujours confortable ! Soit ça, soit il est conçu pour être asymétrique, ce qui correspond parfaitement à mon asymétrie 😉
4. J’avais oublié à quel point le Strada était agréable par temps chaud, et le Z1 l’est encore plus. Le premier jour où j’ai mis le Z1 sur ma tête, j’ai immédiatement remarqué que ce casque me gardait plus au frais que ceux d’autres marques que j’ai portés pendant l’été. Bien sûr, la couleur blanche du modèle que j’a testé a pu jouer un rôle. Mais la structure du Z1 semble vraiment favoriser la circulation de l’air.
5. Le mécanisme de serrage à l’arrière du casque Z1 est beaucoup plus facile à utiliser que celui du Strada. Je peux facilement l’ajuster avec des doigts humides de transpiration, et même avec des gants.
Donc oui, toutes les raisons pour lesquelles j’ai aimé le casque Strada dans ma précédente évaluation sont les mêmes avec le Z1, mais avec plus de confort et de facilité d’ajustement.
Ce que je n’aime pas
Comme pour le Strada, il faut relâcher le serrage au moyen de la molette sur le sommet du casque pour le mettre et l’enlever aisément. Mais comme le mécanisme est beaucoup plus facile à ajuster sur le Z1 que sur le Strada, et que le design est différent à l’arrière (voir point 6 ci-dessus), il est beaucoup plus rapide de mettre et enlever le casque qu’avec le Strada.
En soi, ce n’est pas vraiment un problème de desserrer le mécanisme pour enlever son casque, mais je suis une cycliste paresseuse et je veux me débarrasser de cet accessoire dès que je suis à la maison. Toute étape supplémentaire m’ennuie. Je suis aussi une de ces personnes qui enlève ses chaussures sans défaire les lacets, si vous voyez ce que je veux dire! Je suis heureuse de resserrer mon casque avant une sortie, mais moins heureuse d’une étape supplémentaire entre ma sortie et ma bière d’après-sortie.
Conclusion
Tous les aspects prix, technologie et confort du casque Strada avec de nombreux problèmes de réglage résolus.
Vous pouvez lire tous les détails sur le casque sur le site du fabricant : https://www.lazersport.com/fr/helmets/on-road/z1-kineticore
Lillie Rumpf – Cycling Heidi
Lorsque Lillie est arrivée de la Californie du Sud en Suisse romande en 2008, elle a vécu un choc culturel. L’époque des sorties “fun” était révolue. Les Suisses prenaient leur sport au sérieux. Bien trop au sérieux. Sentant que cette attitude n’était pas de nature à encourager les débutants dans le monde du vélo, elle a décidé d’apporter un peu de fun californien.
Comme guide Swiss Cycling, elle organise des sorties pour les femmes et les débutants en Suisse romande. Ses balades comprennent toujours une part d’aventure, un peu de coaching et, pour finir, des « burgers and beer ». En plus elle offre des cours technique pour aider les femmes à prendre plus de confiance à vélo. Pour plus d’info voir ici.
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