Meyrin GE – Lausanne (16h30-19h25). 66,50 km en 02:52:24, moyenne de 23.1 km/h.
« 23.1 km/h, et alors !? » me direz-vous…
Avertissement: ne continuez à lire que
- si vous êtes vous-même cycliste ou
- si vous ne l’êtes pas encore et que vous voulez absolument le devenir – peu probable après la lecture de ce qui suit…
Il y avait une bise – « vent du nord » en autochtone – tellement violente, que notre cycliste a :
(1) commencé à délirer pour combattre son âme ébranlée par les circonstances / vexée par son impuissance d’avancer comme d’habitude et pour s’occuper l’esprit pendant une période de temps sur son vélo qui lui semblait devenir une espèce d’éternité et
(2) réussi une moyenne de 23 km/h à la place du ~30 km/h habituel.
Pendant ce trajet, son délire consistait à confronter la réalité qu’il vivait (« Le Réaliste ») à une réalité qu’il aurait préféré vivre si cela avait été possible (« Le Héros »).
Dans sa tête, il produisait, l’une face à l’autre, les exclamations des deux personnages dans les deux situations.
Voilà ce que ça donne
La violence de la bise :
1.Le Héros : oh, une ‘tite brise rafraîchissante…
2. Le Réaliste : et pourquoi pas du kite bike !?
Le froid :
1. ah, c’est bien rafraîchissant et agréable
2. probablement des doigts à amputer une fois arrivé.
Les rafales de vent :
1. tiens, il est joueur, c’vent
2. dans 5 minutes, venez m’enterrer dans le fossé du Champ des Âges.
Réflexion entre Gland et Rolle :
1. pour finir le trajet, ‘t-être un ‘tit bonus Lausanne-Vevey 😜 ?
2. remorquez-moi jusqu’à la gare de Rolle !
À 14 km/h à peine sur du plat bien exposé :
1. dans 10 secondes 😈 je fais exploser le peloton
2. ce soir en rentrant, je m’inscris à l’EMS !
Sur la « Ligne Schnegg » (segment sur Strava dédié à mon ami Michel pour ses fameux exploits) :
1. dans 50 secondes, le record de mon ami Etienne Monnay fera partie du passé 💪
2. expulsion de Strava pour un anti-record sur ce segment !
En arrivant chez lui :
1. allez va, encore un petit saut vers le Chalet-à-Gobet !
2. quelqu’un vient m’aider à descendre de mon BMC ?
Bon, vous aurez compris : pour rentrer chez lui la prochaine fois, il prendra le train !
Martin Diener
Marty a débuté le cyclisme dans les années ‘70, sur route et sur piste avant de se tourner vers le triathlon en 2006.
Dans la vraie vie, il profite de sa famille et de son rôle de triple papy s’il n’est pas occupé par sa fonction de responsable finance d’une grande PME.
On l’aperçoit souvent sur la route suisse entre son lieu de travail à Meyrin et son domicile à Renens VD. Il est aussi un passionné des cols alpins et pyrénéens ainsi que des ultra-distancés ; sa devise est « La Liberté c’est rouler »