Mont Mourex en gravel

Une fois n’est pas coutume, nous traversons le pont du Mont-Blanc. Dans l’Ain (01), en France voisine, on arrive assez vite sur les flancs du haut Jura français, mais on y trouve aussi de petits reliefs qui font le bonheur des cyclistes que la route rebute. Le Mont Mourex en fait partie… Cette sortie au pays des ventres jaunes mêle routes agricoles tranquilles et sentiers forestiers techniques, chaud devant !

Le départ se fait depuis la gare Cornavin, le train étant toujours ma première option quand je vais rouler. Le début de l’itinéraire longe les voies jusqu’à Bellevue où il rejoint la Versoix et ses bois. Assez vite, la douane de Sauverny est là, et l’on passe dans le département français de l’Ain. Peu à peu, le tracé s’éloigne de la rivière et gagne les alentours de Divonne, où les premières véritables déclivités se dessinent sur des sentiers à la granulométrie grossière : Les pentes du Mont Mourex sont bientôt là !

Après un bref flirt au-dessus la route départementale, les choses sérieuses commencent et on part pour 4 kilomètres de montée dont 2,5 à fort pourcentage, il va falloir s’accrocher, les virages sont serrés.

Au 25ème kilomètre, les pentes s’adoucissent et après quelques derniers coups de pédales, le glabre sommet du Mont Mourex pointe le bout de son nez au menhir : admirez la vue du bassin lémanique autour de vous !

Historic fact : Selon certaines sources, ce mégalithe aurait fait partie d’un cromlech : un monument composé de plusieurs de ces rochers, disposés en cercle, utilisé pour des rites gaulois et celtiques. Mais aucun auteur n’est sûr à ce sujet. Vous vous ferez votre propre avis ! Un peu plus loin, une table d’orientation, qui ferait un bar tout-à-fait décent, énumère les points d’intérêt des alentours.

La descente s’amorce rapidement, ne vous laisser pas emporter, vous arriverez rapidement sur une route ouverte à la circulation. L’étang de Cessy est la prochaine étape, parfaite pour un picnic (que vous aurez pris avec vous).

Après Versonnex, on appréciera la piste qui longe la Lilette, dernier cours d’eau avant la frontière suisse. L’itinéraire prend soin de contourner Bossy et Collex, avant de traverser Chambésy et d’arriver sur la place des Nations et la gare Cornavin.

Conclusion :

S’il peut s’avérer gras et glissant à certaines périodes de l’année, ce tracé est des plus simples et bucoliques, pour autant que l’on surmonte les difficultés de la montée dans la forêt avant le sommet. La descente peut aussi jouer des tours suivant la météo, notamment entre le km 28 et 29. A cet endroit, n’hésitez pas si besoin à longer le champ à votre droite. Il n’y a pas de sentier bien marqué, mais l’herbe est plus agréable à la chute que les cailloux.

Eau et restauration : Le tracé travers de nombreux villages comme Sauverny, où il est facile de trouver de l’eau.

Un grand merci à Damien Bisetti et Jean-Luc Christen pour le guidage et les photos.

Bonne route !

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