Troisième article de Lucas sur le Vélotaf: comment se lancer.
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Bien avant de se lancer, il faut s’assurer d’avoir le matériel minimum requis pour pouvoir faire du vélo en toute sécurité:
- un casque homologué
- un vélo en parfait état de marche avec porte-bidon
- des lumières avant et arrière
- du matériel de réparation
Ensuite, on prend le temps de tracer son itinéraire. Les points les plus importants à prendre en considération sont:
- la fréquentation aux heures ciblées, c’est à dire comment est le trafic à l’heure où je pars
- les arrêts, on évite de choisir un parcours avec plein de feu rouge
- le type de revêtement, en Gravel on se pose moins la question
- la visibilité du cycliste, choisissez des routes où on vous voit de loin, et pas au dernier moment dans un virage en pleine forêt de nuit avec des vêtements sombre
- la distance et le dénivelé, donc le temps et l’effort à fournir.
Le choix d’un itinéraire ne peut se faire qu’après l’avoir testé. Cependant celui-ci peut être optimal pour l’aller, mais ne pas convenir pour le retour. Il vous faudra donc partir à la découverte pour trouver les meilleures solutions possibles.
Concernant la distance, elles sont toutes possibles, elles dépendront uniquement de votre forme physique. Garder en tête que plus vous pratiquerez, plus vous serez performants et endurants.
Et pour parler des conditions, parfois il faut s’avouer vaincu, car votre trajet pourrait être trop dangereux, mais vu la situation géographique de la Suisse c’est très rare. Rouler sous la neige c’est comme rouler sous la pluie, mais en plus froid. Avec le bon équipement, tout est possible, cela dépendra alors de votre capacité à sortir de votre zone de confort.
Avant chaque trajet
Le soir d’avant est capital pour un déroulement sans encombre du trajet. On prendra soin:
- de préparer les vêtements du jour / de la semaine
- de charger son matériel (lampes, compteur, écouteur…)
- de faire un microcontrôle du vélo (pression des pneus, freins, transmission…)
- de consulter MétéoSuisse pour connaître les conditions et s’équiper en conséquence.
Le matin, il faudra avant de partir:
- bien déjeuner (même si cela dépend de l’individu)
- prendre à boire et à manger (gourde + barre de céréale)
Une voiture a besoin d’essence pour avancer, le carburant du cycliste c’est la nourriture.
Pour le timing
Il n’y a pas de règles absolues à respecter. Le plus important c’est de toujours avoir en tête qu’un imprévu peut arriver, par exemple:
- Une crevaison (inévitable)
- Une casse matérielle
- Une chute
- Une route fermée
Donc partez de façon à toujours avoir 30 minutes d’avance sur vos habitudes, et non sur la « deadline ».
Et quand on est en route, afin que tout se déroule pour le mieux, une petite astuce est d’appliquer le 10-10-10:
- On ne force sous aucun prétexte dans les 10 premières minutes du trajet
- On applique les 10 commandements
- On calme le rythme et la fréquence les 10 dernières minutes.
Les explications dans le prochain article !
Lucas Stifani
Vallorbier de naissance (personne n’est parfait !), mais expatrié chez les « Dzo » depuis 2017, c’est de vacherin fribourgeois, de meringue double-crème et de tour des Paccots que Lucas se nourrit. Ancien mordu de skateboard, c’est à la suite d’une sévère blessure aux chevilles qu’il s’est tourné en 2014 vers le vélo de route, où il entretient un amour profond pour ce sport.
Vélotafeur toute l’année (Châtel-st-Denis à Lausanne), et cycliste passionné aux heures perdues, Lucas est animé par un cyclisme simple, sans chichi ni fioriture, un cyclisme où on remercie chaque jour la beauté de la nature et le bonheur que procure par sa monture. Mais surtout où même la bière la plus dégueulasse peut se transformer en breuvage divin quand celle-ci est méritée après une sortie de vélo authentique entouré des meilleurs copains.
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